Beteiligte: | , |
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In: | Canadian Journal of Film Studies, 26, 2017, 2, S. 31-45 |
veröffentlicht: |
University of Toronto Press Inc. (UTPress)
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Medientyp: | Artikel, E-Artikel |
Umfang: | 31-45 |
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ISSN: |
0847-5911
2561-424X |
DOI: | 10.3138/cjfs.26.2.2017-0006 |
veröffentlicht in: | Canadian Journal of Film Studies |
Sprache: | Englisch |
Schlagwörter: | |
Kollektion: | University of Toronto Press Inc. (UTPress) (CrossRef) |
<jats:p> Résumé : Le film Last Night (Minuit) du cinéaste canadien Don McKellar est une œuvre de science fiction apocalyptique dont la création répond à un afflux de films-catastrophes hollywoodiens à grand déploiement comme Independence Day (Le jour de l’indépendance). McKellar n’explique jamais le pourquoi ou le comment de la disparition du monde ; il s’intéresse plutôt à la façon dont les gens font face à la situation dans le quotidien, à leur propre manière, en se livrant à leurs rituels personnels dans l’appréhension d’un anéantissement imminent. En se concentrant sur l’individuel et le contingent, et en rejetant toute forme de grand récit apocalyptique, le film propose une apocalypse postmoderne. L’une des principales techniques postmodernes qui y sont employées est la réflexivité ; les références au caractère du film à titre de film sont omniprésentes dans Last Night, bien que les allusions soient relativement subtiles. Une étude attentive de la distribution, du dialogue et de l’imagerie du film révèle que ce avec quoi les personnages sont forcés de composer n’est pas une apocalypse naturelle, surnaturelle ou d’origine humaine, mais une apocalypse textuelle. En d’autres termes, l’unique issue certaine et définissable qui menace les personnages est celle de la fin du film lui-même. </jats:p> |