Bibliographische Detailangaben
Beteiligte: Elliott, Mandy
In: Canadian Journal of Film Studies, 26, 2017, 2, S. 117-133
veröffentlicht:
University of Toronto Press Inc. (UTPress)
Medientyp: Artikel, E-Artikel

Nicht angemeldet

weitere Informationen
Umfang: 117-133
ISSN: 0847-5911
2561-424X
DOI: 10.3138/cjfs.26.2.2017-0010
veröffentlicht in: Canadian Journal of Film Studies
Sprache: Englisch
Schlagwörter:
Kollektion: University of Toronto Press Inc. (UTPress) (CrossRef)
Inhaltsangabe

<jats:p> Résumé : Le film Crash (Collision) de Paul Haggis (2004) emploie la fluidité des rôles de genre pour illustrer des cas d’iniquité raciale et les réactions qu’ils suscitent. L’auteure démontre de quelles façons le film joue avec l’idée que se fait Frantz Fanon du regard raciste comme forme de castration métaphorique — le remplacement systématique de la puissance sexuelle masculine par une objectification et une soumission forcées. Dans l’esprit des travaux de Fanon, Daniel Kim déclare que le regard homosocial du mâle blanc « force les hommes de couleur à féminiser leur position », affirmant la supériorité raciale à travers le langage de la domination sexuelle. Dans Crash, Christine (Thandie Newton) et Cameron (Terrence Howard) Thayer sont tous les deux privés de leur identité sexuelle à titre de gens de couleur. Bien que cette castration métaphorique ne soit pas nécessairement permanente, elle met en relief le lien inéluctable entre race et genre et les pairages qui tendent à dicter la domination et la soumission. </jats:p>