La perpétuation de l’oralité du « muet » dans quelques incipit filmiques des premières années du par...

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Bibliographische Detailangaben
Titel: La perpétuation de l’oralité du « muet » dans quelques incipit filmiques des premières années du parlant;
Beteiligte: Boillat, Alain
In: Cinémas, 20, 2010, 1, S. 113-133
veröffentlicht:
Consortium Erudit
Medientyp: Artikel, E-Artikel

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Umfang: 113-133
ISSN: 1705-6500
1181-6945
DOI: 10.7202/039271ar
veröffentlicht in: Cinémas
Sprache: Unbestimmt
Schlagwörter:
Kollektion: Consortium Erudit (CrossRef)
Inhaltsangabe

<jats:p>Partant d’une perspective sémiotique appliquée aux débuts de films pour élargir l’approche à une réflexion historique sur l’intermédialité, cet article examine le postulat selon lequel les spectacles vivants qui précédaient la projection des films dans les années 1920 ont été en quelque sorte « happés » par le discours filmique. À travers l’examen d’un ensemble de films réalisés entre 1927 et 1937 qui accordent une place prépondérante à l’adresse vocale dans leur générique ou leur prologue, l’auteur met en évidence certains phénomènes de résurgence de l’oralité propre à la période « muette », les <jats:italic>speakers</jats:italic> des premiers <jats:italic>talkies</jats:italic> endossant une fonction à certains égards similaire à celle du bonimenteur des premiers temps. L’accent est mis sur la production cinématographique de Guitry, dont la passion pour la « théâtralité » l’incite à proposer des formes singulières d’auto-mise en scène et d’adresse au spectateur. La question de la réflexivité des incipit passe également par la prise en compte de la dimension technologique, qui est parfois intégrée au film même, à l’instar de l’ouverture radiophonique de <jats:italic>L’Atlantide</jats:italic> de Pabst. Ces considérations s’inscrivent plus généralement dans une réflexion sur les diverses imitations de la voix vive à l’ère des technologies de l’audiovisuel.</jats:p>