Le Grand Imagier et le Haut Parleur. Langue et énonciation au début du cinéma sonore

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Bibliographische Detailangaben
Beteiligte: Lacasse, Germain
In: Cinémas, 20, 2010, 1, S. 161-178
veröffentlicht:
Consortium Erudit
Medientyp: Artikel, E-Artikel

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Umfang: 161-178
ISSN: 1705-6500
1181-6945
DOI: 10.7202/039274ar
veröffentlicht in: Cinémas
Sprache: Unbestimmt
Schlagwörter:
Kollektion: Consortium Erudit (CrossRef)
Inhaltsangabe

<jats:p>Les travaux théoriques portant sur les nouvelles figures d’énonciation qui ont accompagné l’avènement du cinéma parlant (voix<jats:italic>over</jats:italic>, voix<jats:italic>off</jats:italic>, doublage, etc.) ont souvent associé celles-ci à la notion de « Grand Imagier » proposée par Albert Laffay. Les travaux de Christian Metz ont en quelque sorte consolidé cette approche iconique de la théorie de l’énonciation en la liant surtout à l’étude de la bande image. L’étude qui suit propose d’enrichir ces travaux en examinant le rôle de la langue et de l’accent dans certains films des débuts du parlant. Les écrits de Robert Stam sur Bakhtin et la translinguistique permettent de réexaminer les études sur cette période en y envisageant langue et accent comme des marques d’énonciation. L’article suppose que ces marques ont pris la relève des bonimenteurs et qu’à côté du Grand Imagier se trouve également un « Haut Parleur », c’est-à-dire une instance virtuelle d’énonciation dont la source est sonore ; cette hypothèse est mise à l’épreuve dans l’étude critique d’ouvrages récents consacrés à la bande sonore dans la période de l’interrègne.</jats:p>