Beteiligte: | |
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In: | Cinémas, 7, 2011, 1-2, S. 109-119 |
veröffentlicht: |
Consortium Erudit
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Medientyp: | Artikel, E-Artikel |
Umfang: | 109-119 |
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ISSN: |
1705-6500
1181-6945 |
DOI: | 10.7202/1000935ar |
veröffentlicht in: | Cinémas |
Sprache: | Unbestimmt |
Schlagwörter: | |
Kollektion: | Consortium Erudit (CrossRef) |
<jats:p>Une même posture se répète au long de l’oeuvre cinématographique de Luchino Visconti. De l’Espagnol de <jats:italic>Ossessione</jats:italic>, qui se relève après avoir reçu un coup de poing et s’éloigne en solitaire, jusqu’au personnage de <jats:italic>L’Innocent</jats:italic>, qui s’affaisse après s’être tiré une balle dans la tête, on retrouve de film en film cette figure d’un homme qui s’écroule, blessé ou mort. À travers ces personnages à terre qui évoquent, entre autres, la flânerie et la sensualité rimbaldiennes, quelle logique met à mal le corps des hommes chez Visconti? Quelle vérité se loge dans l’immobilité et non dans l’action, dans l’arrêt brutal et non dans le devenir? Quelle force de résistance s’exprime dans ces corps abattus?</jats:p> |