Au-delà du cinéma. Image et temps numériques

<jats:p>L’auteur, en retraçant les statuts temporels du cinéma (re-présentation), des émissions en « direct » (sur-présentation), avance l’idée que l’image numérique (simulation) se distingue essentiellement de celle du cinéma et de la télévision par son caractère <jats:italic>dialogique</jats:italic> ou interactif. Sont ici mises au jeu deux grandes catégories de temps relatives à l’image, <jats:italic>le temps du voir</jats:italic> et <jats:italic>le temps du faire</jats:italic>. L’auteur interroge la technologie numérique en tant qu’elle peut être représentative d’une nouvelle esthétique dans laquelle le temps est <jats:italic>uchronique</jats:italic> et où l’acte de figuration complet n’a lieu que par la présence du regardeur : <jats:italic>le temps du voir</jats:italic> est aussi, autrement et à la fois, <jats:italic>un temps du faire</jats:italic>.</jats:p>