Bibliographische Detailangaben
Beteiligte: Guibert, Joris
In: Cinémas, 26, 2017, 2-3, S. 73-98
veröffentlicht:
Consortium Erudit
Medientyp: Artikel, E-Artikel

Nicht angemeldet

weitere Informationen
Umfang: 73-98
ISSN: 1705-6500
1181-6945
DOI: 10.7202/1039367ar
veröffentlicht in: Cinémas
Sprache: Unbestimmt
Schlagwörter:
Kollektion: Consortium Erudit (CrossRef)
Inhaltsangabe

<jats:p>Ce texte examine, à travers l’oeuvre de Jean-Christophe Averty, les différences fondamentales entre cinéma et vidéo. La démarche du réalisateur y est mise en parallèle avec les utopies des artistes pionniers de la vidéo, qui visent une picturalité par la malléabilité de l’image vidéographique, tandis qu’Averty en expérimente la plasticité pour inventer une écriture inédite spécifiquement télévisuelle. Prenant en considération la dialectique essentielle réel/artificiel de la vidéo, Averty utilise le signal et le trucage (notamment l’incrustation) comme figures d’expression. Il compose avec la simultanéité de cette technologie de flux, et avec la planéité de l’écran du téléviseur, pour conférer des dimensions nouvelles à l’image — contre le réalisme perspectiviste. L’auteur propose ainsi d’étudier l’ontogenèse de l’image électronique, afin de concevoir ce qui détermine une esthétique du médium. Si la technique ouvre des potentialités de création et d’énonciation singulières, elle engage une logique créatrice, et infuse alors une pensée inventrice. En interrogeant les notions de montage, de mixage, d’assemblage et de collage, l’approche technique et théorique adoptée ici élabore des distinctions entre fixation et transmission, représentation et simulation, afin d’évaluer l’écart entre écriture cinématographique et écriture vidéographique.</jats:p>