Authors and Corporations: | , |
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In: | Communications, n° 96, 2015, 1, p. 19-38 |
published: |
CAIRN
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Media Type: | Article, E-Article |
Physical Description: | 19-38 |
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ISSN: |
0588-8018
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DOI: | 10.3917/commu.096.0019 |
published in: | Communications |
Language: | Undetermined |
Subjects: | |
Collection: | CAIRN (CrossRef) |
<jats:p>RÉSUMÉ Une catastrophe ne peut être appréhendée comme un fait social parce qu’elle défait le social. Elle est le surgissement d’un « dehors » (Blanchot), d’une « extériorité » (Levinas), qui résiste à la logique positive de l’explication et nous incite à réfléchir non plus sur l’agir mais sur le subir. L’expérience toujours singulière d’une catastrophe génère du décept, c’est‑à-dire du renoncement à l’abstraction et à la généralisation du concept. Mais si une catastrophe ne peut être dite totalement, du moins peut-elle être remémorée et rescénarisée. En particulier par la recherche de formes artistiques allant dans le sens de la raréfaction.</jats:p> |