Beteiligte: | |
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In: | Cinémas, 16, 2006, 1, S. 117-137 |
veröffentlicht: |
Consortium Erudit
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Medientyp: | Artikel, E-Artikel |
Umfang: | 117-137 |
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ISSN: |
1705-6500
1181-6945 |
DOI: | 10.7202/013053ar |
veröffentlicht in: | Cinémas |
Sprache: | Unbestimmt |
Schlagwörter: | |
Kollektion: | Consortium Erudit (CrossRef) |
<jats:p>Le silence convient aux femmes : aussi l’écran muet donne-t-il une place généreuse à leurs corps et à leurs visages, magnifiés par la lumière. Paradoxalement, en Italie, on appelle les actrices les plus célèbres « divas », tout comme les grandes cantatrices d’opéra. Ainsi le cinéma emprunte-t-il le vocabulaire d’un art où c’est la voix qui met les femmes en valeur, rehausse leur éclat ou amplifie leur défaite, les femmes étant le plus souvent sacrifiées à la fin d’un mélodrame, qu’il soit musical ou filmique. À travers certains rôles féminins de l’opéra du début du <jats:sc>xx</jats:sc><jats:sup>e</jats:sup> siècle, mis en scène par Puccini, et ceux du cinéma muet interprétés à la même époque par Francesca Bertini, l’auteure du présent article tente d’analyser les relations entre les corps de l’écran muet et les figures de la scène musicale.</jats:p> |