Bibliographische Detailangaben
Beteiligte: Dagrada, Elena, Gaudreault, André, Gunning, Tom
In: Cinémas, 10, 2007, 1, S. 55-78
veröffentlicht:
Consortium Erudit
Medientyp: Artikel, E-Artikel

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Umfang: 55-78
ISSN: 1705-6500
1181-6945
DOI: 10.7202/024803ar
veröffentlicht in: Cinémas
Sprache: Unbestimmt
Schlagwörter:
Kollektion: Consortium Erudit (CrossRef)
Inhaltsangabe

<jats:p>Une étude comparative du film Cabiria et de ses chutes (prises de vues exclues de son montage définitif) permet de montrer comment la mise en scène de ce film italien, sorti en 1914, est fondée sur une forme de composition spatiale en profondeur. D'où la tendance notable d'y éviter la fragmentation de l'espace via le montage, comme pour en respecter l'intégrité et mettre en valeur son aspect tridimensionnel. À l'image de la majorité des films européens de la première moitié des années dix, Cabiria réalise ainsi un idéal de représentation spatiale tridimensionnelle « à circularité limitée » qui, tout en permettant au spectateur de se rapprocher de la scène, ne situe jamais l'instance spectatorielle au centre de l'action, un idéal de représentation spatiale au sein de laquelle la mobilité de l'espace scénique est obtenue autrement que par le changement de plan.</jats:p>