L’ouvrier et la machine dans les films miniers et sidérurgiques (1930-1960)

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Authors and Corporations: Mariotti, Nadège
In: Cinémas, 28, 2018, 1, p. 107-125
published:
Consortium Erudit
Media Type: Article, E-Article

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Physical Description: 107-125
ISSN: 1705-6500
1181-6945
DOI: 10.7202/1053857ar
published in: Cinémas
Language: Undetermined
Subjects:
Collection: Consortium Erudit (CrossRef)
Table of Contents

<jats:p>Cette étude appréhende par le biais de l’anthropologie visuelle l’évolution des représentations dans les relations entre l’ouvrier et la machine de 1930 à 1960 à partir d’exemples choisis de films de divers genres dont la thématique porte sur les mines et la sidérurgie. Ils permettent d’établir que le corps humain est le prolongement de la machine, un instrument (Marcel Mauss). Dans la conception même de l’automate (Jean-Claude Beaune), le geste répétitif, la temporalité cyclique, matérialisée par l’horloge et la communication non verbale occupent une place primordiale. Après la Seconde Guerre mondiale, l’homme s’efface de plus en plus pour laisser la machine seule sur scène. L’ouvrier, comme sa représentation filmique, change de statut. D’abord « instrument », il devient « automate » pour finir « effacé ».</jats:p>