Les revenants : l’Algérie et le retour du refoulé dans le cinéma français

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Authors and Corporations: Mouflard, Claire
In: Cinémas, 28, 2018, 1, p. 127-144
published:
Consortium Erudit
Media Type: Article, E-Article

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Physical Description: 127-144
ISSN: 1705-6500
1181-6945
DOI: 10.7202/1053858ar
published in: Cinémas
Language: Undetermined
Subjects:
Collection: Consortium Erudit (CrossRef)
Table of Contents

<jats:p>Cette étude comparative du film de Robin Campillo intitulé<jats:italic>Les revenants</jats:italic>(2004) et de<jats:italic>Caché</jats:italic>(2005) de Michael Haneke porte sur le refoulement dans la conscience collective française des meurtres, tortures et diverses formes de discrimination perpétrés en métropole lors des événements de la guerre d’Algérie (1954-1962) et dans les années ayant suivi l’indépendance de l’ancienne colonie française. Dans ces deux longs métrages, le refoulé est incarné par le personnage du revenant, c’est-à-dire celui que l’on croyait mort et qui revient hanter cette conscience collective nationale tel un spectre jetant une ombre sur la soi-disant impeccabilité de l’identité républicaine française. Les thèmes abordés par ces deux réalisateurs sont analysés en fonction du contexte socio-culturel de l’immigration algérienne en France métropolitaine.</jats:p>