I Love Dick et Transparent : de quelques catégories de montage dans la sérialité télévisuelle...

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Title: I Love Dick et Transparent : de quelques catégories de montage dans la sérialité télévisuelle;
Authors and Corporations: Boni, Marta, Christoforo, Larissa
In: Cinémas, 28, 2020, 2-3, p. 11-27
published:
Consortium Erudit
Media Type: Article, E-Article

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Physical Description: 11-27
ISSN: 1705-6500
1181-6945
DOI: 10.7202/1067491ar
published in: Cinémas
Language: Undetermined
Subjects:
Collection: Consortium Erudit (CrossRef)
Table of Contents

<jats:p>L’article examine les différentes typologies de montage dans deux séries pensées pour les nouveaux services télévisuels de diffusion en continu : <jats:italic>Transparent </jats:italic>(Jill Soloway, 2014-2019) et<jats:italic> I Love Dick </jats:italic>(Sarah Gubbins et Jill Soloway, 2016-2017). La posture <jats:italic>queer</jats:italic> permet de concentrer la multiplicité des options dans un parcours sériel (dans une logique où l’identité se trouve <jats:italic>entre</jats:italic> plusieurs options). Le montage est entendu comme : a) la relation entre les éléments au sein de l’épisode, semblable au montage cinématographique ; b) la relation des épisodes à la totalité de la saison et de la série ; c) une performance capable de réactiver certaines significations au fil des saisons, par des lectures et réécritures à rebours, qui bouleversent <jats:italic>a posteriori</jats:italic> le sens de l’ensemble. Si cette dernière catégorie joue avec une traduction un peu abusive du terme <jats:italic>editing</jats:italic>, elle a le mérite de souligner le geste de « réactivation sérielle » qui permet de mettre en évidence, par les effets de rythme et de mémoire spectatorielle, l’importance du potentiel <jats:italic>queer</jats:italic> de la sérialité.</jats:p>